14-12-2017
Dramatique accident entre un bus scolaire et un train en France
Le bilan du terrible accident entre un bus scolaire et un train à Millas, en France,
Quatre enfants ont perdu la vie.
15-12-2017 - Grave accident d'autocar - Dramatique accident entre un bus scolaire et un train en France

PHOTOS & VIDÉOS | Dramatique accident entre un bus scolaire et un train en France: le bilan revu à la baisse, quatre enfants décédés
Le bilan du terrible accident entre un bus scolaire et un train à Millas, en France, ne s’est pas alourdi, contrairement à ce qui avait été annoncé. Quatre...
via : www.lavenir.net
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Le bilan de la collision entre un bus scolaire et un train express régional (TER) jeudi près de Perpignan est de cinq morts, a annoncé vendredi la préfecture des Pyrénées-Orientales. "Le bilan s'est alourdi. On dénombre désormais 5 décédés", peut-on lire dans un communiqué de la préfecture..

Collision entre un bus et un train en France: le bilan s'alourdit, 5 morts
Le bilan de la collision entre un bus scolaire et un train express régional (TER) jeudi près de Perpignan est de cinq morts, a annoncé vendredi la préfecture des Pyrénées-Orientales. "Le bilan s’est alourdi. On dénombre désormais 5 décédés",...
via : www.rtbf.be
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Collision entre un bus scolaire et un train dans les Pyrénées-Orientales : ce que l’on sait
Il s’agit d’ores et déjà de l’un des accidents de la circulation les plus graves de ces 30 dernières années impliquant des enfants. Un bus scolaire transportant des collégiens a été percuté...
via : fr.news.yahoo.com
Les enquêteurs étaient à pied d'œuvre ce vendredi pour déterminer les causes de la collision entre un bus scolaire et un train régional la veille à Millas (sud-ouest), qui a tué quatre enfants - et pas six comme communiqué au préalable -, l'un des accidents les plus graves liés au transport d'enfants depuis 35 ans en France.
Une vingtaine de personnes ont été blessées dans l'accident, dont une quinzaine d'enfants.
Le véhicule scolaire, qui transportait une vingtaine d'adolescents du collège Christian-Bourquin du village de Millas, a été percuté à un passage à niveau jeudi après-midi dans la localité, près de la frontière avec l'Espagne, et a été littéralement coupé en deux.
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L'un des plus graves accidents
La collision est l'un des accidents les plus graves survenus à un transport d'enfants depuis le drame de Beaune (est) en 1982 (53 morts dont 44 enfants), et le Premier ministre Édouard Philippe s'est rendu sur place ce jeudi soir avec plusieurs membres du gouvernement.
L'identification des victimes de la collision est terminée et les familles informées, ont annoncé les autorités françaises. Tous n'avaient pas pu être identifiés ce jeudi en raison de l'extrême violence du choc, les autorités parlant de «véritables scènes de guerre».
Une enquête pour «homicides et blessures involontaires» a été ouverte et des magistrats se sont déplacés sur les lieux du drame.
Ce matin, le collège de la localité a rouvert ses portes pour permettre aux élèves de commencer leur travail de deuil.
Une cellule médico-psychologique composée d'une soixantaine de personnes a été mise en place pour les accueillir.
Lilou, élève de 5e dont le meilleur ami a été légèrement blessé dans l'accident, est toujours sous le choc, en pleurs, au bras de sa mère. «Je n'ai pas de mots, je ne sais pas quoi dire, je pense aux familles, à tous ces enfants, c'est trop dur», confie cette dernière, Sabrina Mesas, au bord des larmes.
Ce travail de deuil et d'accompagnement incombe aussi aux enseignants, eux-mêmes bouleversés par l'accident et parfois démunis face à la réponse à donner à leurs élèves. «Je ne sais même pas comment je vais m'y prendre. J'essaie de tenir le coup et on verra bien», déclare l'un des professeurs.
Les barrières étaient-elles ouvertes?
Les barrières du passage à niveau étaient-elles ouvertes, laissant la conductrice du bus s'engouffrer sur la voie, ou étaient-elles fermées? Seul le conducteur du train régional a pu être pour l'instant entendu, la conductrice, âgée de 48 ans, ayant été grièvement blessée dans l'accident.
Il était peu après 16h (15H00 GMT) ce jeudi quand le bus de ramassage scolaire a traversé le passage à niveau No 25. Derrière, un deuxième bus s'apprêtait à le suivre.
La compagnie ferroviaire française SNCF a indiqué jeudi que «selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné normalement, mais il faut évidemment que cela soit confirmé par l'enquête».
Il s'agit d'un passage à niveau «classique» doté d'une signalisation automatique et de deux barrières, qui «n'était pas considéré comme particulièrement dangereux», selon elle.
Outre une enquête de la SNCF, une enquête administrative a été aussi ouverte par le Bureau Enquête Accidents (BEA), chargé des drames aériens et ferroviaires, dont des experts étaient attendus à Millas aujourd'hui.
Sur le site de la catastrophe, le Train Express Régional et l'autocar éventré, dont la carcasse gît encore sur la voie ferrée, ont été placés sous scellés.
La scène de l'accident est «gelée», indique-t-on de source proche du dossier. Le temps que des experts procèdent à des mesures avec des lasers pour la modéliser et la reconstituer en 3 dimensions.
«Tout le monde a été marqué et le traumatisme va durer», a déclaré le Premier ministre français Édouard Philippe à son retour de Millas.
«Il est indispensable qu'on puisse faire la lumière», a déclaré de son côté Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, afin qu'«à l'avenir, sur les 15.000 passages à niveau de France, ce type d'événement tragique ne puisse pas se reproduire».
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Le site de l'accident a été entièrement fermé aux médias.
Ce jeudi soir, des familles se précipitaient sur les lieux de la catastrophe, tentant d'accéder en vain à la carcasse de l'autocar et d'obtenir des informations, a constaté une correspondante de l'AFP.
À Millas, devant la salle des sports où une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les familles, des élèves du collège attendaient avec anxiété qu'on leur communique des informations, a constaté l'AFP.
«On est arrivé dans la salle polyvalente, on a vu des gens qui pleuraient. On nous a dit qu'il y avait eu un accident», raconte Mehdi, un collégien de 13 ans.
«On nous a dit que le bus avait été coupé en deux et qu'il y avait des morts», témoigne Selim, 14 ans. À côté de lui, des élèves pianotent sur leurs téléphones, branchés sur les réseaux sociaux où des rumeurs circulent sur les victimes.
Pour sa part, le journal local l'Indépendant cite une témoin, Barbara, qui se trouvait à bord du train, d'après laquelle, «le choc a été très violent et on a eu l'impression que le train allait dérailler et se renverser».
Les questions qui se posent après la collision entre un car scolaire et un TER à Millas
Comment la SNCF gère-t-elle ses passages à niveau ? Y a-t-il eu défaillance technique ?
Au lendemain d'un accident mortel entre un car scolaire et un TER, plusieurs questions se posent..

Les questions qui se posent après la collision entre un car scolaire et un TER à Millas
Comment la SNCF gère-t-elle ses passages à niveau ? Y a-t-il eu défaillance technique ? Au lendemain d’un accident mortel entre un car scolaire et un TER, plusieurs questions se posent.
via : www.lemonde.fr
https://fr.news.yahoo.com/collision-entre-bus-scolaire-train-pyr%C3%A9n%C3%A9es-orientales-l-190903211.html
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