26-01-2015
Un F-16 s'est écrasé lundi 26 janvier peu après son décollage sur la piste du
centre de formation de pilotes d'élite de l'OTAN en Espagne.
Onze personnes ont été tuées, dont 9 militaires français, et vingt blessées.
Vingt personnes -9 Français et 11 Italiens- ont été blessées.
Le crash d'un F-16 grec frappe durement l'armée française..

Le crash d'un F-16 grec frappe durement l'armée française
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les raisons du crash d'un F-16 grec sur la base d'Albacete, qui a fait au moins onze morts et plusieurs blessés.
via : www.lematin.ch
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Onze morts dont neuf Français lors du crash d'un avion de chasse en Espagne
Le F-16 s'est écrasé lundi après-midi, peu après avoir décollé d'un centre d'entraînement à Albacete, sur d'autres avions dans la zone de stationnement de la base.
via : www.lemonde.fr
Neuf militaires Français ainsi que deux Grecs ont péri dans l'accident d'un avion de combat F-16 grec, sur une base aérienne de l'Otan, dans le sud de l'Espagne.
Ce drame est survenu au cours d'un exercice réservé aux pilotes de chasse les plus expérimentés.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les raisons du crash d'un F-16 grec sur la base d'Albacete, qui a fait au moins onze morts et plusieurs blessés

Crash du F-16 grec : une femme pilote parmi les victimes

Crash du F-16 grec : une femme pilote parmi les victimes
Un neuvième militaire français est mort mardi des suites de ses blessures, au lendemain de l’accident d’un F-16 grec qui s’est écrasé sur une base du sud-est de l’Espagne, tuant sur le coup huit Français et deux Grecs, a annoncé le ministère espagnol de la Défense.
via : www.ledauphine.com
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Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les causes de l'accident.
Le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian, est arrivé mardi 27 janvier en Espagne, au centre de formation de pilotes d'élite de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), où le crash d'un avion de chasse a coûté la vie à neuf Français et deux Grecs, lundi après-midi.
L'un des blessés français qui se trouvait « en situation d'extrême urgence » est mort mardi matin. « Il y a des moments extrêmement pénibles comme celui que nous vivons en ce moment. J'ai tenu à être là, c'est ma place à la fois pour me recueillir devant les dépouilles et réconforter autant que possible les blessés », a déclaré M. Le Drian.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les causes de l'accident car, même si les faits ont eu lieu à l'étranger, l'ouverture d'une enquête en France est une procédure classique lorsque des nationaux comptent parmi les victimes. Des officiers de police judiciaire de la section de recherches de la gendarmerie de l'air et des militaires de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie devaient se rendre sur place mardi, dans le cadre d'une demande d'entraide pénale internationale transmise aux autorités judiciaires espagnoles.
20 PERSONNES BLESSÉES
En Espagne, une enquête a également été ouverte et confiée à un juge de Valence avec la garde civile. Une commission d'enquête technique est aussi à l'œuvre. Vingt personnes ont été blessées, onze Italiens et neuf Français, selon le ministère de la défense espagnol. Plusieurs sont dans un état grave, la plupart souffrent de brûlures.
L'accident s'est produit vers 15 heures, lors d'un entraînement sur la base aérienne de Los Llanos dans la province d'Albacete, située à environ 250 kilomètres au sud-est de Madrid. Au moment du décollage, le F-16 a perdu de sa puissance et s'est écrasé sur le tarmac, heurtant cinq appareils qui s'y trouvaient, dont deux Alpha Jet et deux Mirage 2000D, alors que de nombreuses personnes étaient déployées au sol. Les pompiers ont mis une heure à éteindre l'incendie causé par le crash.
L'ESCADRE MIRAGE 2000 DE NANCY DÉCIMÉE
Un pilote, un navigateur et six mécaniciens français ont été tués alors qu'ils étaient déployés au sol.
Deux blessés français se trouvaient en coma artificiel, selon le ministère de la défense français.
La journaliste du Monde spécialiste des questions de défense précise que plusieurs sont originaires de la base aérienne de Nancy.
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Un neuvième militaire français est mort mardi 27 janvier des suites de ses blessures, au lendemain de l'accident d'un F-16 grec lors d'un entraînement sur la base militaire d'Albacete dans le sud-est de l'Espagne.
L'avion de combat a tué neuf Français et deux Grecs en s'écrasant au décollage lors d'un entraînement sur une base militaire du sud-est de l'Espagne. Vingt personnes -9 Français et 11 Italiens- ont été blessées.
Cinq grands brûlés dont la nationalité n'a pas été précisée, ont été transférés dans une unité spécialisée de l'hôpital madrilène de La Paz. C'est pour l'armée française le plus grave bilan en une seule journée, depuis une embuscade dans la passe d'Uzbin, dans l'est de l'Afghanistan en 2008, qui avait fait dix morts.
L'armée française durement touchée
A 15h16 très précisément, le F-16 des forces aériennes grecques a décollé et très rapidement, il a enregistré une perte de puissance, virant légèrement sur sa droite avant de percuter plusieurs autres avions de chasse. Le choc a entraîné un violent incendie et dégagé une colonne de fumée noire visible de loin. Deux AMX italiens, ont été touchés. Selon une journaliste du Monde, quatre appareils de l'armée de l'air française ont été détruits: deux Alfa Jet et deux Mirage.
Le ministre français de la Défense Jean-Yves le Drian était attendu dans la journée sur la base située à environ 250 km au sud-est de Madrid, où s'est produit l'accident. La venue de son homologue italienne Roberta Pinotti n'était pas confirmée mardi matin.
Le chef d'état-major de l'armée de l'air française, le général Denis Mercier, a précisé mardi sur la chaîne BFM-TV que deux pilotes, un navigateur et cinq mécaniciens avaient trouvé la mort dans le crash. «Nous déplorons le décès de huit aviateurs» ainsi que six blessés dont «quatre dans un état grave», a-t-il dit.» Les blessés sont brûlés, certains très gravement. Le pronostic vital est engagé pour l'un d'entre eux».
Lundi soir Mariano Rajoy, le chef du gouvernement, avait déjà précisé qu'aucun Espagnol n'a été tué ni blessé.
Programme d'entraînement de l'OTAN
L'accident s'est produit en plein entraînement dans ce centre de formation de pilotes d'élite de dix nationalités, où est mis en oeuvre le «Training Leadership Programme» de l'OTAN, «une des formations les plus réputées et les plus exigeantes du monde», selon un article publié par le site du Ministère de la Défense en France.
Quelque 750 pilotes et personnels de soutien logistique étaient réunis pour une session qui avait démarré le 19 janvier, selon une source du Ministère de la Défense. Pendant la session, ils devaient effectuer des manoeuvres conjointes en vue d'être en mesure d'opérer de manière coordonnée sur des théâtres d'opérations, en surmontant différences techniques, de culture et de langue.
La base de Los Llanos accueille le TLP depuis 2009. Mis en place en 1978, cet exercice permet d'obtenir la qualification de «chef de mission» pour des pilotes qui participent à des opérations dans le cadre de coalitions internationales, de type Harmattan en Libye en 2011 ou Chammal aujourd'hui en Irak.
Double enquête
Un juge de Valence mène une enquête, avec la garde civile, sur les circonstances de l'accident, qui a tué trois capitaines, un lieutenant et quatre sous-officiers français de même que les deux capitaines grecs qui ont décollé à bord du F-16.
Parallèlement, une Commission d'enquête technique des accidents d'aéronefs militaires est chargée de clarifier les aspects techniques de l'accident. Il s'agira de déterminer s'il est lié à une erreur humaine, une défaillance technique ou un enchaînement des deux.
Cette commission formée d'experts déjà dépêchés sur les lieux doit collecter les restes des appareils, retrouver les boîtes noires, examiner les conversations avec la tour de contrôle, une enquête longue et minutieuse comme dans tout accident aérien, a précisé une source au Ministère de la Défense. (ELB/ats/Newsnet)
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19h10 : Le sergent-chef Gilles Meyer, 27 ans, originaire de Colmar (Haut-Rhin), était technicien de maintenance avionique, et avait été déployé notamment en Afghanistan et en Libye. Le sergent Nicolas Ghez, 25 ans, né à Arcachon (Gironde), était armurier opérationnel sur Mirage 2000. Le sergent Régis Lefeuvre, 25 ans, originaire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), était mécanicien spécialisé dans les systèmes et matériels électroniques de bord.
19h08 : L'adjudant Thierry Galoux avait 41 ans. Il faisait partie de l'armée de l'air depuis 1994. À l'âge de 21 ans, il avait commencé sa carrière à Nîmes pour obtenir son certificat d'aptitude militaire. En mai 1995, il intègre les bancs de l'école de la base aérienne 721 de Rochefort pour suivre sa formation spécialisée de sous-officier mécanicien. Il intègre d'abord le groupe d'entretien et de réparation des matériels spécialisés puis l'escadron de soutien technique aéronautique, en charge notamment de la maintenance des Transall. Il avait notamment été déployé en Côte d'Ivoire. Chef d'équipe maintenance avionique depuis le 1er septembre 2014, ce sous-officier de carrière était marié et avait deux enfants.
19h05 : Responsable maintenance vecteur et moteur, l'adjudant François Combourieu avait intègré l'armée de l'air le 29 septembre 1997. Ses formations militaires et spécialisées en poche, il est affecté sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey le 2 novembre 1999. Il intègre tout d'abord le service piste de l'escadron de chasse 3/3 « Ardennes », avec lequel il est amené à être déployé en opérations extérieures, et en particulier en Afghanistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan.
En 2010, il rejoint le tout nouvel escadron de soutien technique aéronautique. Né le 28 octobre 1977, l'adjudant Combourieu était marié et père de deux enfants.
19 heures : Le lieutenant Arnaud Poignant avait 26 ans. Il avait intègré l'armée de l'air le 26 août 2012. Il avait été promu aspirant en août 2012 et sous-lieutenant
en août 2013. Officier mécanicien, il rejoint les Mirage 2000D de la BA de Nancy-Ochey en septembre 2013. Le lieutenant Poignant avait une compagne et n'avait pas enfant.
18h55 : Le capitaine Gildas Tison avait 35 ans. Il aura servi la France 17 ans et neuf mois. À 18 ans, il intègre l'armée de l'air. Il rejoint ensuite l'escadron de transition opérationnelle de la base aérienne (BA) 120 de Cazaux, puis l'escadron de chasse 2/2 « Côte d'or » de la BA 102 de Dijon sur Mirage 2000-5.
En 2003, il devient instructeur sur Alphajet à l'école de l'aviation de chasse de la BA 705 de Tours. Il est promu lieutenant en 2004 et rejoint de nouveau la BA 102 en 2006, au sein de l'escadron de chasse 1/2 « Cigognes ». En 2009, il est nommé capitaine. L'année suivante, il est détaché en Asie durant trois ans en tant qu'expert Mirage 2000. Il était affecté depuis septembre 2014 à Albacete (Espagne) comme officier de liaison au centre tactique multinational qui organise plusieurs fois par an l'exercice interalliés TLP (Tactical Leadership Program). Le capitaine Tison était marié et avait deux enfants.
18h50 : Le capitaine Mathieu Bigand avait intègré l'armée de l'air le 30 août 2004, à 20 ans. À compter de 2007, il avait suivit sa formation au sein de l'école de pilotage de l'armée de l'air de Cognac, avant d'intégrer l'école de l'aviation de chasse implantée sur la base aérienne (BA) 705 de Tours.
Il est affecté à l'escadron de chasse 1/3 « Navarre » sur la BA 133 de Nancy-Ochey, le 10 mai 2010. Le capitaine Bigand avait été détaché successivement dans le cadre de l'opération Épervier puis Serval ou il s'était particulièrement distingué en effectuant la première mission de bombardement de l'opération. Ce sous-chef de patrouille aura servi la France durant plus de dix ans et aura totalisé près de 1000 heures de vol. L'aviateur était marié et père d'un enfant.
18h45 : Le lieutenant Marjorie Kocher avait 29 ans. Elle avait intégré l'armée de l'air à 22 ans en qualité d'élève officier. Le 28 janvier 2010, elle avait rejoint l'escadron de chasse 1/3 « Navarre », stationné à Nancy, pour poursuivre sa formation d'officier navigateur systèmes d'armes sur Mirage 2000D. Elle avait ensuite été déployée lors des opérations Unified Protector en Libye et Serval au Mali. Cet officier était titulaire de la croix de la Valeur militaire avec trois étoiles de bronze, de la médaille d'outre-mer agrafe Sahel, de la médaille Commémorative française agrafe Libye et Afghanistan et de la médaille d'argent de la Défense nationale. L'aviatrice avait un compagnon et n'avait pas d'enfant.
17h38 : Le ministère de la Défense a diffusé les noms et photos des neufs soldats français qui ont perdu la vie hier à sur la base aérienne d'Albacete, en Espagne. Cinq blessés sont toujours hospitalisés, certains dans un état grave.
17h35 : Le commandant de la base de Nancy-Ochey dévoile l'identité des aviateurs décédés. Il s'agit du capitaine Gildas Tison, du capitaine Mathieu Bigand, du lieutenant Marjorie Kocher, du lieutenant Arnaud Poignant, de l'adjudant Thierry Galoux, de l'adjudant François Combourieux, du sergent-chef Gilles Meyer, du sergent-chef Régis Lefeuvre et du sergent chef Nicolas Dhez.
17h19: Le dernier bilan de la catastrophe de la base aérienne d'Albacete/Los Llanos en Espagne a été livré ce soir par le commandant u capitaine Gile la base aérienne de Nancy-Ochey. Il fait état de «sept morts et quatre blessées». Parmi les sept militaires décédés figurent trois officiers : un pilote de Mirage 2000D, sa navigatrice ainsi qu'un mécanicien. Quatre sous-officiers mécaniciens, font également partie des victimes.
15h39 : L'exercice TLP (tactical leadership programme), auquel participait l'avion de combat grec qui s'est écrasé lundi en Espagne, vise à former des pilotes «chef de mission» et constitue «l'une des formations les plus réputées et les plus exigeantes du monde», selon le ministère français de la Défense. «TLP, c'est un peu le Saint Graal» pour les pilotes, résume une source militaire.
L'exercice existe depuis 1978 et se déroulait d'abord à Florennes en Belgique, mais il a été transféré à Albacete en raison de l'encombrement et de l'exiguité de l'espace aérien belge et des pays environnants, ainsi que pour les conditions météorologiques plus favorables régnant en Espagne.
14 h 14 : L'AFP révèle qu'une enquête vient d'être ouverte à Paris concernant le crash du F-16 en Espagne qui a coûté la vie 9 soldats français. Même si les faits ont eu lieu à l'étranger, l'ouverture d'une enquête en France est une procédure classique lorsque des nationaux comptent parmi les victimes. En Espagne, une enquête a également été ouverte et confiée à un juge de Valence avec la garde civile. Une commission d'enquête technique est aussi à l'oeuvre.
11 H 30 : parmi les Français, cinq se trouvent toujours "dans un état grave mais stable", trois à l'hôpital de la Paz, et deux à l'hôpital d'Albacete, proche de la base de Los Llanos où s'est produit l'accident, à quelque 250 km au sud-est de Madrid. Les quatre autres ont pu quitter l'hôpital.
Un blessé italien reste aussi dans un état grave mais stable à l'hôpital madrilène. "Cinq autres devraient quitter l'hôpital de Hellin à Albacete dans les prochaines heures", a ajouté le porte-parole. Les cinq autres Italiens ont déjà pu sortir.
Les enquêteurs tentent d'établir les causes de la catastrophe qui s'est produite lorsque le F-16 de l'armée de l'air grecque a subi une perte de puissance du moteur lundi après-midi, s'écrasant sur des appareils français et italiens sur un des parkings de la base.
11 H 05 : ce blessé avait été transféré à l'hôpital de la Paz à Madrid, a précisé Manuel Vazquez, porte-parole du ministère. Neuf autres Français, ainsi que onze Italiens, ont été blessés dans l'accident.
11 H 01 :un neuvième militaire français, grièvement blessé lors du crash, est décédé.
En savoir plus sur:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/dix-morts-dans-le-crash-d-un-avion-de-chasse-grec-en-espagne_4563876_3214.html#UMu7woyiCYvmistb.99
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/dix-morts-dans-le-crash-d-un-avion-de-chasse-grec-en-espagne_4563876_3214.html
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